mardi 10 septembre 2013

Nouvel ouvrage de Guy et Montri sur le parrainage


Avant-Propos


Dans un premier récit autobiographique, Montri, fils d’un paysan thaï, retraçait le chemin parcouru, de son départ du village de Makhamtao, à son installation définitive en France en juin 1977. Il n’oubliera jamais ses racines et, toujours épaulé par son ami Guy, s’attachera très vite à soustraire les petites filles à la prostitution, la misère contraignant souvent leurs parents, trompés par de fausses promesses, à les vendre.

 
En 2006, ils fondent l’association « Les Amis du Vieux Tamarin », qui ouvre de nouvelles perspectives : aide immédiate aux victimes du tsunami,  puis, très vite, retour aux objectifs initiaux. Mais la misère a suivi d’autres voies : les MST et en particulier le sida, font des ravages dans les populations jeunes dont les enfants sont les victimes indirectes. Restent alors pour les élever des grands-parents restés au village – souvent des grands-mères – usés par le travail, ne percevant aucune retraite et survivant dans le plus grand dénuement.

Avec la petite Sunissa, "l’enfant du Vieux Tamarin", nous retournons au village, au cœur des rizières...

Parution de cet ouvrage au Editions du Panthéon, le 9 septembre 2013

A consulter le Chronique "Le boudoir litteraire" ci-dessous :

http://leboudoirlitteraire.fr/2013/09/lenfant-du-vieux-tamarin-g-madalena-pougeolle-m-kangkorn-hautemains/

Informations :


L'Enfant du Vieux Tamarin


Auteurs :  Guy MADALENA-POUGEOLLE et Montri KANGKORN-HAUTEMAINS aux EDITIONS  du PANTHEON , ouvrage disponible depuis le 8 septembre 2013

REMARQUE : ( le manuscrit envoyé à huit Editeurs  à reçu un accueil positif,    tous ont répondu avec  des propositions de contrats)

Le bénéfice de la vente de cet ouvrage sera entièrement reversé à l'association "Les Amis du Vieux Tamarin"

A présent vous pouvez nous aider:


Afin de diffuser plus largement notre ouvrage, vous pouvez toujours le faire connaître auprès de vos libraires. Ceux-ci pourrons se le procurer auprès des Editions Panthèon.

 A l'avance, merci.

Montri et Guy

vendredi 19 avril 2013

Le témoignage du voyage


Fin janvier 2013



 
Bientôt deux mois que nous sommes revenus de notre séjour en Thaïlande et pourtant toutes les émotions sont encore là. En effet : quel voyage inoubliable ! 

 

Dès notre arrivée sur le sol thaïlandais le dépaysement a été total mais le plus fort en émotions ont certainement été les quatre jours au village : loin des circuits touristiques nous étions dans le cœur du pays. Nous ne remercierons jamais assez Montri et Guy de nous avoir fait vivre cela.

 

Je pourrai en parler pendant des heures....mais il y avait encore plus fort : la rencontre avec cette grand-mère qui élève ses petits enfants et qui vit dans un taudis (le mot n'est pas exagéré ,il suffit de regarder les photos). Quel courage de faire face aux difficultés de la vie dans de telles conditions ! Nous la sentions totalement dépassée par ses responsabilités ! Plus d'énergie chez elle, juste faire l'indispensable ...! Même dans ses rêves les plus fous elle n'a certainement jamais espéré recevoir de l'aide.

 

La décision de lui reconstruire un habitat digne a été prise par le groupe.

Et quel bonheur, quelques  jours plus tard de retrouver notre grand- mère dans sa maison provisoire : tout était en ordre et nous sentions qu'elle reprenait courage. Nous pouvions repartir rassurés et heureux de savoir toute cette famille à l abri et au propre. Mais quelle leçon de vie !

 Quatre semaines après notre retour, la nouvelle maison est terminée et habitée pour la plus grande joie de la famille. Quel changement de cadre de vie et quel bonheur pour nous "les Amis du Vieux Tamarin"....!

En conclusion :vivement notre prochain voyage au village!!!?


 Martine Lefebvre-Garros

A découvrir un autre témoignage sur le parrainage: http://montrietguysuivent.blogspot.fr/

jeudi 18 avril 2013

Compte rendu du voyage 2013


Les Amis du Vieux Tamarin


Voyages - janvier à mars 2013  - Guy et Montri ont accueilli trois groupes

 

 


Premier groupe – Mme Nicole Agasse, Maire de Marolles et Conseiller Général - Mme Marie-Claude Chevrier, Présidente de l'association et sa sœur , Mme Geneviève Mahoué - Mme Jeanine Gesland, Présidente de l'école de musique du canton – Mr Michel Louazé, conseiller municipale de Marolles les Braults et son épouse.

 

Dès notre arrivée, le premier contact avec le village ne révèle pas une situation difficile ,la mousson modérée n'ayant pas causé trop de dégâts. Les finances ne seront donc pas grevées par la nécessité pour l'association de régler une grosse part de la cantine comme lors des trois précédentes années , obligeant ainsi à ajourner d'autres projets.

Le groupe est reçu à l'école par Mme Jurirat Thongpanith (Kou Modt), professeur et assistante sociale et Monsieur Narong Hasap, directeur de l'établissement qui accueille près de 200 élèves. Les deux projets en cours sont examinés :

 
Le premier projet 2012
, mené à son terme concerne la rizière pédagogique ; l'association remet officiellement à l'école un chèque de 2300 euros, don du Crédit agricole, en remboursement de l'achat antérieur du terrain. Une photo immortalisera cet instant d'émotion.
Le second projet - l'achat et l'aménagement d'un terrain de 400 mètres carrés où construire trois maisons - nous réserve de gros soucis :

-       il faudra 140 camions de gravats pour rehausser le terrain d'un mètre – coût : 75000bahts
-       estimation première du coût subventionné de la construction : 100000 bahts , Au final, le coût s'élève à 275000 bahts, l'état ayant cessé toute l' aide qu'il avait octroyée à la suite des inondations
-       Le terrain n'est pas viabilisé et le coût est à la charge de la bourse Kangkorn : 24000 bahts

Il est décidé de limiter ce projet  à deux maisons de 35 mètres carrés sur pilotis de 1,75m, dotées de deux chambres, pourvues de l'eau, de l'électricité et équipées de sanitaires en rez de chaussée. L'aide du « Lions Club de Mamers-Perseigne » pour 100000 bahts et la participation   des parrains de l'une des deux familles  pour 20000 bahts compléteront notre budget.

Pendant ces discussions financières, les enfants se sont préparés à nous offrir un spectacle d'accueil qui nous plonge d'emblée dans la culture siamoise ; l'orchestre classique est en place, assurant un total dépaysement tant les sonorités diffèrent des nôtres. Suivront les petites danseuses, parées, maquillées , si fines et si gracieuses.


 

 
A l'issue du spectacle, nous parcourons plusieurs salles ; ici et là, tables et chaises nous semblent quelque peu fatiguées ;mais,  ailleurs une salle a été dotée d'une trentaine de postes d'informatique dernier cri ,offerts par le négociant en riz local. Ces disparités nous rappellent que l'état ne s'occupe pas du tout de l'équipement et que faute de dons, les enfants travailleraient dans une coquille vide.


Les enfants rentrant chez eux à partir de 15h30 , le groupe repart pour quelques visites dans les familles - la fatigue du voyage et le poids de la chaleur nous assomment un peu .La première famille visitée au village est celle à laquelle est destinée l'une des deux maisons neuves, propriété de l'association. Masure de 20 mètres carrés , au bord d'une mare d'eau croupissante où flottent toutes sortes de détritus. Peu d'enthousiasme de la part de ces parents, à notre grand désarroi ; insister sur l'évident mieux-être qu'elle apportera aux trois enfants ne les convainc pas. Devenir propriétaires de la maison les intéresserait bien davantage que de savoir qu'ils en auront la jouissance jusqu'au jour où leur dernier enfant , âgé de 10 ans aura terminé ses études.

 

Nous restons trois nuits à Makhamtao, dans la maison natale de Montri; la douche avec la gamelle d'eau froide n'a pas de secret pour nous. Nous dînons chez Chompoo, frère de Montri : repas délicieux préparés par son épouse. Trouver le sommeil relève de l'épuisement total, tant il faut compter avec les aboiements des chiens, les chants lancinants des oiseaux de nuit, et des coqs insomniaques,le bavardage des voisins dès l'aube, les pleurs du bébé d'à côté ; c'est le grand partage de la vie... des moustiques, de la bonne humeur.

 
Dernier jour au village : nous partons dès l'aube, pour le nord du pays, Chiangmai en particulier afin de faire le plein d'articles  que nous vendrons au retour, assurant grâce à ces rentrées , le financement de diverses actions sociales.

 

Deuxième groupe – Le but premier du passage de ce groupe - dont fait partie Mr Maurice Bodereau, Président du Lions' Club de Mamers– est l'inauguration des deux maisons en voie d'achèvement, dont le premier groupe, un mois auparavant, avait juste vu le remblai et les fondations.

Le passage à l'école leur permet de se faire une idée précise de l'enseignement public en Thaïlande. Lors de la visite des classes ils ont la grande surprise de découvrir, en salle d'informatique, un cours de maintenance du matériel.

Visite aussi, dans la foulée, de la rizière pédagogique, en cours d'aménagement.

Lors d'une précédente visite, il avait semblé à Guy et à Montri qu'une jeune maman devenait aveugle ; elle élève seule deux enfants depuis trois ans avec pour toute ressource une pension mensuelle 500 bahts , liée à l'affection dont elle est atteinte : un glaucome. Marianne et Jean-Louis décident immédiatement de parrainer la fillette et l'association verra s'il est possible d'apporter une aide médicale.

 

Nous retrouvons , en chemin, Madame Nou-Clay, une grand-mère de 70 ans qui a d'abord recueilli trois enfants et qui vient d'ajouter deux autres toutes petites filles, tout en travaillant chaque jour aux champs pour 200  baths. La maison est sale ; comment trouverait -elle le temps d'entretenir ? Des odeurs nauséabondes remontent des flaques qui croupissent sous son plancher ; le toit fait eau de toutes parts. Elle risque une demande de réparation ; mais est-ce raisonnable quand tout est prêt à s'écrouler ? Parmi le groupe, un couple, après une nuit de réflexion, décide de reconstruire une maison en bois, sur pilotis. La grand-mère en perd l'usage de la parole tant son bonheur est grand.
 
 Les affaires seront menées si rondement que le groupe, parti passer deux semaines dans la région de Chiangmai, dans le nord pourra , en descendant vers Hua -Hin, s'arrêter au village pour constater l'avancement des travaux et assister en direct à l'enfouissement de tous les détritus sous 50 cm de gravats . En attendant toute la famille est installée pour deux mois, dans une cabane sur le terrain que prête une voisine. Autant profiter de l'occasion pour voir où en sont les deux maisons : ce sont de belles constructions.

Puis départ pour Hua-Hin - 450 Km – repos de trois jours, et retour en France.

 



Troisième groupe- Il revient à ce dernier groupe d' assister à la cérémonie religieuse et officielle de remise des deux maisons tout juste achevées, à laquelle les responsables de l'école de Ban Sataey ont tenu à associer les représentants du ministère de l'Education Nationale.

7 heures du matin ; et déjà il fait 28 à 30 degrés. Les bonzes commencent les cinq prières rituelles  assis ensemble dans la première maison, reliés entre eux et à la seconde maison par un fil de coton afin que les ondes bénéfiques circulent partout en même temps. L'assemblée se tient mains jointes à l'écoute des prières en langue Bali : représentants de l'école – alors fermée pour cause de grandes vacances - représentants de la bourse Kangkorn, quatre Farangs, parrains en visite, et bien sûr la famille concernée.

 

Guy, Montri et trois responsables sont invités à entrer dans la maison pour la dernière prière suivie d'une généreuse aspersion ! Ils doivent se tenir assis par terre, tête baissée, afin de ne pas dépasser celles des bonzes. Dernier devoir à accomplir à l'extérieur : déposer du riz cuit et autre nourriture dans le bol de chaque bonze, de quoi leur assurer un frugal repas avant midi, la règle religieuse leur interdisant toute absorption de nourriture entre midi et cinq heures le lendemain.

Après leur départ a lieu la remise officielle, civile suivie de  salutations diverses, de discours, de remerciements à l'adresse de l'association ce qui permet à Guy de rappeler que ses membres connus ou anonymes,  déploient beaucoup d'énergie pour trouver les financements.
 

 

Aux dernières nouvelles, la famille, bien que réticente a fini par emménager plus vite que prévu et les enfants sont très heureux de ce nouveau toit.

Le 14 avril, jour du nouvel an Thaïlandais, à son tour Madame Nou-Clay, la grand-mère, ses 2 grands petits fils et ses 3 petites filles s'installaient confortablement dans leur nouvelle maison.


Informations sur le parrainage le 30 avril 2013,

  
= 5 Nouveaux parrainages sur place

= 7 Ruptures de parrainage

Au total à ce jour = 90 enfants sont parrainés.

2 jeunes ont obtenu leur diplôme :
         - 1 BTS
         - 1 Université

Il n'y a pas d'autre dossier demande d'aide de parrainage pour cette année.
 
Guy et Montri
Enfants du Vieux Tamarin
 
A découvrir aussi: http://montrietguysuivent.blogspot.fr/